Parmi les nouveaux outils en psychiatrie : la pair-aidance. L'association Psy'hope est citée dans le Journal La Croix (18 mars 2024)

Merci vivement à Esther Serrajordia du journal La Croix de m'avoir permis de donner mon point de vue sur la pair-aidance en santé mentale !

Rappel : La pair-aidance peut s'exercer en groupe ou bien de pair à pair.  Les effets immédiats sont ceux de se sentir moins seuls et moins coupables. Echanger entre pairs peut aussi permettre de mieux se connaitre, en se servant des questionnements des autres sur le principe de "ensemble, on est plus forts".

Extrait de l'article

«Le fait d’échanger avec d’autres malades a énormément d’effet. On se sent moins seuls dans nos difficultés, moins coupables aussi. On s’inspire des stratégies des autres pour arriver à mieux vivre avec notre trouble. Et puis on aborde différents motifs : l’autostigmatisation, qui peut être un frein au rétablissement, la phobie sociale, le déni de la maladie… », explique Emmanuelle Nicou Douriez, fondatrice de l’association Psy’hope. Utilisé depuis des années dans les associations, le concept de la pair-aidance s’institutionnalise peu à peu. De plus en plus d’hôpitaux les mobilisent, conscients de leurs bienfaits pour les patients. Après une « descente aux enfers », cette ancienne avocate diagnostiquée bipolaire à 36 ans s’est ainsi formée pour devenir pair-aidante professionnelle à la faculté de Lyon, première en France à proposer un diplôme universitaire. Emmanuelle a ensuite pris son poste à l’hôpital psychiatrique de Bordeaux. " 

Emmanuelle Douriez-Nicou